Malgré leur différence, ces dernières ont toutes des conséquences sur les apprentissages scolaires mais également sur la capacité des enfants à gérer leur émotions et à maintenir une estime de soi...
Souvent mal compris par les professeurs en l'absence de diagnostic ou par les parents qui, dans un premier temps, pensent que l'enfant "ne fait pas d'effort, le fait exprès", ces troubles exigent une prise en charge pluridisciplinaire (orthophoniste, psychomoteur, psychologue), tout en veillant à maintenir un emploi du temps gérable pour l'enfant. Ces enfants, plus fatigables, à cause des efforts supplémentaires à mobiliser à l'école, peuvent bénéficier d'aménagements scolaires (matériel, support, AESH, temps supplémentaire).
Comprendre son fonctionnement, essayer de nouvelles stratégies de compensation, apprendre à reconnaitre le signes de frustration et la manière d'y faire face sont autant de dimensions abordées lors des consultations.Il est également possible dans le cadre de séances de remédiations cognitives d'apporter un accompagnement ajusté aux difficultés scolaires de l'enfant.
Il n’est pas simple de se repérer au regard des différentes terminologies. Sachez, avant tout, que la précocité n’est pas une pathologie, elle n’est pas un trouble psychique. Sa définition relève de la passation à un test standardisé dont le résultat global signe un quotient intellectuel (QI) au dessus de la norme des résultats des enfants du même âge.
Cependant certains enfants pourvus de cette caractéristique manifestent une souffrance, une plainte ou encore des difficultés de toutes natures. Et les parents se sentent parfois désarmés face à cela.
La passation d’un bilan d’efficience intellectuelle est recommandée pour confirmer la suspicion de haut potentiel. Puis nous cherchons à définir un fonctionnement psychologique selon différentes dimensions : dimension socio-émotionnelle, cognitive, de personnalité… Et c’est l’évaluation de l’ensemble de ces composantes qui permettront d’appréhender un profil singulier à même de révéler les forces et les faiblesses de l’enfant/de l'adolescent. En fonction d’un profil intégratif, je propose des hypothèses de travail adaptées au profil spécifique de l’enfant, en prenant le soin de ne pas le catégoriser. En effet, il serait préjudiciable de penser que l’intelligence n’apporte que difficulté et trouble alors que cela peut-être une ressource extrêmement fructueuse!
Afin d’aider l’enfant et l’adolescent face à ses difficultés, l'approche se veut multi-dimensionnelle et collaborative (partenariat avec les parents et l’école ainsi que les autres professionnels).